Le rachat de crédit n’est pas une offre exclusivement dédiée aux salariés. Lorsqu’ils ont accumulé trop de prêts et qu’ils veulent gagner davantage de pouvoir d’achat, les travailleurs indépendants peuvent prétendre à cette solution à condition de respecter certaines conditions imposées par les banques.
Pourquoi un travailleur indépendant a-t-il besoin de faire un rachat de crédit ?
Ils sont près de 3 millions à opérer aujourd’hui en France et représentent 9,5% de la population active. Les travailleurs indépendants sont des personnes exerçant pour leur propre compte. Autonomes, ces individus peuvent être des chefs d’entreprises, des commerçants, des artisans ou des professions libérales. Ils oeuvrent dans la plupart des secteurs d’activités : commerce, agriculture, artisanat, juridique, communication, médecine, communication, presse, etc. À la différence des salariés, ils ne gagnent pas forcément de revenus stables tous les fins de mois. Leurs profits dépendent des bénéfices générés par leurs activités. Ces revenus fluctuants les obligent parfois à souscrire à des crédits pour financer leurs besoins personnels et le développement de leurs activités professionnelles.
Au final, un travailleur indépendant se retrouve avec une dette bancaire relativement élevée qui complique sa situation financière. Le rachat de crédit vient en réponse à cette problématique. Il consiste à réunir toutes les dettes en cours en un seul emprunt avec pour objectif de faire baisser considérablement le montant des mensualités. On parle parfois d’une réduction atteignant les 60%. En contrepartie, la durée de remboursement du nouvel emprunt est rallongée. À bien des égards, cette offre devient plus que favorable, car elle permet aux indépendants de gagner en pouvoir d’achat. Mieux encore, il est possible d’intégrer un nouveau financement dans l’opération pour concrétiser un investissement et cela, en fonction du taux d’endettement et du type de projet.
Les critères à respecter pour obtenir un rachat de crédit quand on est un indépendant
L’étude du dossier d’un travailleur non salarié (TNS) sera différente par rapport à celle d’un salarié à cause de la question des revenus. Si un salarié possède des fiches de paie, le TNS dispose plutôt de bilans. L’antériorité de l’activité professionnelle fait partie des premiers critères évalués par la banque. Celle-ci cherchera à connaître les trois dernières années d’exercice en exigeant les derniers bilans. Cette vérification la rassure sur la viabilité de l’entreprise et la capacité de remboursement de l’emprunteur. Le montant des résultats est également passé au crible par le banquier. Il est préférable qu’il affiche une hausse ou du moins, qu’il soit constant.
En outre, les revenus que se verse le TNS sont un autre critère pris en compte. La banque étudiera la moyenne des salaires touchés durant les trois ans passés. Par ailleurs, le secteur d’activité joue énormément dans l’accès à un rachat de crédit. Les professions libérales dans la santé par exemple sont davantage favorisées. À part tous ces éléments, la banque analysera le taux d’endettement de l’emprunteur, son âge, son comportement bancaire, son reste à vivre ainsi qu’une présence ou non au sein des fichiers de la Banque de France. Dès que ces critères sont respectés, l’obtention d’un regroupement de prêts ne devrait causer aucun souci.
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